Diana Bishop, jeune historienne héritière d'une puissante lignée de sorcières, et le vampire Matthew Clairmont ont brisé le pacte qui leur interdisait de s'aimer. Quand diana a découvert l'Ashmole 782, un manuscrit alchimique, à la bibliothèque d'Oxford, elle a déclenché un conflit millénaire. La paix fragile entre les vampires, les sorcières, les démons et les humains est désormais menacée.
Déterminés à percer le mystère du manuscrit perdu, et tentant d'échapper à leurs ennemis, Diana et Matthew ont fui à Londres... en 1590. Un monde d'espions et de subterfuges, qui les plonge dans les arcanes du passé de Matthew et les confronte aux pouvoirs de Diana.
Et à l'inquiétante École de la nuit.
Editions Orbit
545 pages ; 19.90€
Publié le 13 septembre 2012
Avant toute chose, je voudrais remercier
les éditions Orbit de m’avoir contactée et envoyé ce deuxième tome avant même sa
sortie officielle, et je voulais également m’excuser auprès d’eux d’avoir mis
tant de temps à le lire. Ce livre a beau être passionnant, ce n’est pas une
lecture légère, loin de là, et il mérite toute notre attention. Le temps que je
le reçoive, que je finisse ma précédente lecture et que je le commence, les
cours avaient déjà repris… et vous n’imaginez même pas à quel point la rentrée
a été intense ! Ce qui explique mon retard.
Bref quoi qu’il en soit, je me suis
régalée. Je ne regrette pas les heures que j’ai pris pour en venir à bout
tellement c’était appréciable de se replonger dans l’univers à la fois
complexe, incroyable et riche qu’a conçu Deborah Harkness. Elle a une écriture
extrêmement minutieuse et détaillée qui me plait énormément alors que
d’habitude, les longs et copieux récits ont tendance à me lasser. Je ressors de
ce deuxième tome aussi conquise que je ne l’avais été par le premier. Vraiment,
j’ai pris un énorme plaisir à me replonger dans l’histoire de Matthew et Diana,
d’autant plus qu’elle reprend exactement là où elle avait été interrompue à la
fin du Livre perdu des sortilèges et qu’elle se révèle beaucoup plus complexe
que prévue.
On retrouve Diana et Matthew en 1590, époque
qu’ils ont rejoint dans l’espoir de fuir leurs « ennemis », d’éclaircir
le mystère entourant l’Ashmole 782 et de découvrir enfin de quoi est vraiment
faite la magie de Diana. L’histoire commence sans temps mort et on se retrouve
directement plongés au cœur du XVIe siècle, ce que j’ai énormément apprécié.
L’auteur nous décrit cette époque-là comme si elle y avait vécu et nous fait
voyager dans un univers, un décor, une période lointaine qui n’ont pas manqué
de me plaire et qui, surtout, apportent énormément à l’intrigue. On retrouve le
même mélange, étonnant mais délicieux, de science, d’histoire et de fantastique
mais le contexte change, ce qui rend ce tome original malgré sa continuité avec
le précédent. Et même si j’avoue avoir
eu, au début, un peu de mal à resituer l’histoire et surtout, à distinguer les
différents personnages qui interviennent tout au long du livre (le nombre de
protagonistes étant juste impressionnant, dans ce bouquin !) ; j’ai
finalement réussi à prendre mes repères et à savourer L’école de la nuit comme
il se doit.
Malgré leur nombre impressionnant, chaque
personnage a sa part d’importance dans l’histoire. En plus de ceux que nous
connaissions déjà (Ysabeau, Marcus, Sarah et Em, par exemple) on en découvre d’autres
comme Gallowglass, Annie, Jack ou Philippe, qui ont tous quelque chose de
particulier qui fait qu’on s’y attache. C’était intéressant de voir comment le
présent se confrontait au passé et surtout, de noter l’évolution des relations
qui se sont tissées, dégradées ou renforcées selon les cas. Au-delà de la
question des personnalités plus ou moins touchantes, j’ai beaucoup aimé toutes
les rencontres que font Matthew et surtout Diana dans leurs nombreuses quêtes.
Notamment celle de Diana concernant sa propre magie, qu’elle n’arrivait pas à
gérer. De ce côté également, c’était intéressant de voir la sorcière qui est en
elle murir et s’affirmer, de même qu’il était extrêmement prenant d’en
apprendre plus sur le fameux « livre perdu des sortilèges ». Personnellement,
je voue un culte absolu à Deborah Harkness pour avoir imaginé un monde aussi
construit, passionnant et tellement bien imaginé qu’il en devient réaliste…
Bref,
il y a tellement de choses à dire sur ce roman que ça devient difficile de le
chroniquer… mais voilà, s’il vous faut retenir quelque chose, c’est que ce
livre – ou plus généralement cette série – vaut vraiment le détour. Elle est
complexe, et riche en informations, mais elle n’est pas le moins du monde
ennuyante. Au contraire ! C’est un roman qui se lit lentement, mais qui se
savoure. Et, vu que ce que la fin nous laisse entendre pour la suite… j’ai
vraiment hâte que le troisième tome sorte (même si c’est pas pour encore,
malheureusement ^^).
Ce second tome fut pour moi un coup de coeur. J'avoue que j'ai aussi dû prendre quelques minutes pour me remémorer le premier tome, mais ensuite j'ai dévoré L'Ecole de la nuit.
RépondreSupprimerDe ce fait, je te rejoins sur de nombreux points de ton avis. En fait, je ne trouve même pas de défauts au récit ^^
C'est vrai, on en trouve pas tellement des défauts. Mais la longueur du bouquin ça n'en est pas un tellement c'est savoureux de s'y plonger ^^
SupprimerMerci pour ton avis :)
Hihi moi aussi j'ai hâte d'avoir la suite, je l'ai vraiment aodré ! A la hauteur du 1er tome :)
RépondreSupprimerExatement ! Et la suite s'annonce vraiment pas mal... plus sombre, je dirais.
SupprimerAhhh tu me donnes trop envie.
RépondreSupprimerMais comme tu dis, c'est pas une lecture légère alors ça va attendre un peu. ^^
J'ai encore la tête pleine d'étoiles là. :D
Tu m'étonnes... après la lecture de The Night Circus et l'état dans lequel elle t'a mise, valait mieux pas enchainer avec ce bouquin ^^ Mais t'apprécieras, j'en suis sûre ;)
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