The Mortal Instruments T5 : La cité des âmes perdues, de Cassandra Clare

Saga Coup de ♥

Résumé :

Clary est folle de joie. Lilith serait anéantie et Jace sauvé.. Mais quand les chasseurs d’ombres viennent le libérer, ils ne trouvent que du sang et du verre brisé. Jace a disparu. Clary découvre bientôt qu’il est devenu un serviteur de démons! Son sort est désormais lié a celui de Sébastien, son pire énemis… Pour sauver l’homme qu’elle aime, Clary va devoir risquer plus que sa vie. Existe-t-il encore le moindre espoir ?

Pocket Jeunesse

600 pages ; 18.15€

Publié le 22 mai 2014

TMI, anciennement La cité des ténèbres (souvenez-vous ^^) c’est le genre de livres que vous ne lisez pas mais que vous vivez. Les commencer, c’est accepter de se ronger les ongles d’inquiétude pour les personnages, d’exploser de rire dès que ces derniers se lancent des piques, d’avoir le cœur serré dès que les choses ne se passent pas comme on l’aimerait ou de vibrer d’émotions dès que les situations le permettent. Je n’avais pas lu 40 pages que je devais déjà m’expliquer face à ma famille après avoir rigolé toute seule devant mon bouquin. « Pourquoi tu rigoles ? Fais nous partager ! » Oui mais non, il faut le lire pour savoir. Ou comment passer pour une dingue auprès de ses proches… mais là, je m’égare :P

Bref, tout ça pour vous dire que ce tome était tout aussi prenant, excitant, émouvant et captivant que le premier. Je risque d’avoir besoin d’un dictionnaire pour dénicher les synonymes que je pourrais utiliser afin d’éviter de répéter « génial » à tout bout de champ mais ce n’est pas ma faute si Cassandra Clare, son écriture, ses personnages et ses intrigues sont extra. Mon rythme de lecture n’était pas au beau fixe ces derniers temps, entre mon travail saisonnier, la recherche d’appart et la recherche de stage / alternance… mais j’ai dévoré les 600 pages que constituent ce tome plus vite que je ne le pensais, et ça, ça vient surtout du fait qu’une fois qu’on entre dans l’histoire, il devient très difficile de décrocher. Ça vient aussi du fait que j’ai pu consacrer mon jour de repos à lire en décidant de faire une pause dans mes recherches, mais bon,… TMI reste TMI, et quelque chose me dit que ça a pesé dans la balance.

Bon, je continue de m’égarer. Pour parler plus concrètement, ce tome joue une fois de plus avec nos nerfs. Je n’ai cessé de m’inquiéter pour les personnages. Je pressentais le pire tout en espérant le meilleur, et je ne savais pas à quoi ou à qui me fier. Clary s’est jeté dans la gueule du loup mais je crois que je ne l’ai jamais autant apprécié que dans ce livre. On voit très nettement qu’elle a muri et grandi au contact des chasseurs d’ombres, et son personnage m’est apparu plus fort et déterminé que jamais. J’ai aimé découvrir cet aspect de sa personnalité, et j’en redemande pour la suite.

Les autres personnages me sont parus à la fois fidèles à eux-mêmes et à la fois encore plus attachants, plus touchants que jamais. Peut-être est-ce dû au fait que j’ai adoré les retrouver après tant de temps, je ne sais pas, mais c’était un véritable plaisir de les suivre dans leurs aventures. Tous autant qu’ils sont. Il n’y a rien que j’ai trouvé superflu ou inutile : chacun de leurs soucis, chacune de leurs batailles – qu’elles soient plus ou moins personnelles – me touchaient. J’ai aimé m’inquiéter de la relation entre Maïa et Jordan, j’ai aimé retrouver une Isabelle forte mais hésitante, un Simon plus responsable mais toujours un peu geek sur les bords, un Magnus hilarant et irrésistible et un Alec un peu perdu, mais si attachant. Et, par-dessus tout, j’ai adoré replonger dans l’écriture à la fois simple et captivante de Cassandra Clare. Cette auteur a un véritable talent pour rythmer son intrigue et nous rendre accro. A chaque fois que je commence ses livres, je me surprends à ne pas pouvoir les reposer. Une fois qu’on s’y met, il devient plus que difficile de décrocher, et on ne peut pas dire que ce soit grâce à une plume particulièrement développée ou quoi que ce soit dans le genre, non… mais c’est très certainement grâce à sa faculté de rendre son univers et ses personnages réels. Vivants. Et si riches qu’on se prend à ne pas vouloir les quitter.

Du côté de l’intrigue, on avance doucement mais sûrement vers le dénouement. Ces 600 pages ne nous permettent pas de faire un grand bon dans l’histoire, mais elles nous en apprennent suffisamment sur ce qui se passe et sur les enjeux que tout ça implique pour titiller notre curiosité et nous mettre les nerfs à vif… et c’est ça qui est génial. Quant à la fin, elle est moins cruelle que d’habitude, à mon avis, mais elle nous laisse tout de même avec l’envie de replonger dès que possible dans cet univers et de découvrir ce qui va se passer. On résout des problèmes, mais de nombreux se forment ou continuent de perdurer, et c’est terrible de laisser tout ça en suspens pour, quoi, un an ou deux ? Mais bon, ça en vaut à chaque fois la peine, et je sens que ça va  être dur de laisser TMI derrière moi après le dernier tome, alors… j’attendrais la suite avec pas trop de patience, mais un peu quand même ;)