La danse des ombres, de Yelena Black

Résumé :

Vanessa vient d'être admise à la prestigieuse académie du New York Ballet... après sa soeur, brillante élève, disparue il y a trois ans. Un drame qui hante chaque instant, chaque pensée, chaque geste de Vanessa. Entre deux répétitions acharnées de l' Oiseau de Feu, la jeune ballerine n'a plus qu'une idée en tête : se lancer sur les traces de Margaret. Au risque de se perdre elle-même en chemin...

 

 

Pocket Jeunesse

334 pages ; 17.90€

Publié le 3 juillet 2014

Désireuse d’en apprendre plus sur l’étrange disparition de sa sœur, quelques années plus tôt, Vanessa intègre la prestigieuse école de danse basée à New York, là où sa sœur a été vue pour la dernière fois. Son objectif : se montrer à la hauteur de sa famille et comprendre ce qui a bien pu arriver à sa sœur. Mais son lien de parenté avec Margaret et surtout son talent vont la mettre en danger, et lui faire découvrir des choses qu’elle n’aurait jamais imaginer exister… obtiendra-t-elle les réponses à ses questions ? Retrouver Margaret est-il toujours possible ?

La danse des ombres est typiquement le genre de livres qui attire mon regard et mon attention au détour d’un rayon : sa couverture est belle et soignée, son titre est intrigant,… et son résumé laisse entrevoir une histoire intéressante qui a du potentiel. Mais ce dit potentiel n’a pas été suffisamment bien exploité à mon goût. J’ai apprécié ma lecture et j’ai lu le livre assez rapidement, mais j’ai regretté un certain manque de profondeur et quelques facilités tirant vers le stéréotype. S’il y a des livres où cela ne me dérange pas j’avoue qu’ici, ça a été un peu le cas. Mais malgré ça, j’ai passé un bon moment… au point de ne pas être fermée à l’idée de lire la suite si l’occasion se présente un jour. Ce qui, croyez-moi, est tout de même un sacré bon point pour la saga.

La première chose que j’ai remarqué avec ce livre, c’est qu’il s’agit d’un véritable page turner. On se laisse très facilement happé dans l’histoire et c’est agréable d’avoir autant envie de savoir la suite. On tourne les pages sans s’en rendre compte et du coup, on avance rapidement dans l’intrigue jusqu’à vite en voir le bout.

Mais, dans le cas de La danse des ombres, j’ai un peu regretté de ne pas avoir plus de matière à me mettre sous la dent. J’ai trouvé dommage d’avancer vite dans ce livre non pas parce qu’il me passionnait réellement, mais tout simplement parce que l’écriture était simple et que les événements s’enchaînaient tout seul. Honnêtement, je me sens un peu nulle de dire ça, car il y a beaucoup de titres que j’ai adoré exactement pour ce que je critique ici… mais, je ne sais pas, ici, j’ai regretté que l’auteur ne soit pas allé plus loin. Plus loin dans la mythologie, qui est vraiment intéressante mais pas assez présente, même dans les moments où tout s’explique ; plus loin dans l’écriture, qui est sympathique et s’est même, parfois, révélée très belle – notamment lors des scènes de danse – et enfin plus loin dans le développement des personnages, qui auraient pu être plus attachants s’ils avaient été davantage travaillés.

En somme, j’ai regretté le côté un peu survolé de l’histoire et les personnages un peu trop simples voire caricaturaux, le semblant de triangle amoureux qui m’a un peu lassée, les amis sympathiques et présents, mais sans grand intérêt particulier… tout en appréciant la mythologie, que je serais curieuse de voir approfondir, et l’histoire dans sa globalité qui, malgré tout, m’a permis de passer un agréablement moment de lecture.

Le bilan est donc mitigé mais pas mauvais, et je ne saurais que trop vous le conseiller si vous êtes à la recherche d’un livre sans prise de tête, qui se lit vite et bien et qui possède du potentiel dans son intrigue… mais qui reste quand même assez jeunesse, voire basique dans la narration. La suite ne sera pas dans mes grandes priorités, mais, je le répète, je serais curieuse de la lire si jamais j’en ai la possibilité !