Résumé :
Après un séjour en 1590, Diana Bishop et Matthew Clairmont reviennent dans le présent pour affronter d’anciens ennemis et de nouveaux dangers. Dans le domaine familial de Sept-Tours, la sorcière et le vampire vont retrouver amis et membres de leur vaste clan – à une exception près. Une terrible menace pèse sur leur avenir, et elle ne se dissipera que s’ils parviennent à récupérer les pages manquantes de l’Ashmole 782. Mais ils ne sont pas les seuls engagés dans cette quête, or le temps presse, car la grossesse de Diana arrive à son terme et Matthew a de son côté décidé de défier la Congrégation qui régit la vie de toutes les créatures surnaturelles.
Editions Orbit
576 pages ; 19.90€
Publié le 15 octobre 2014
Le nœud de la sorcière est le dernier tome de
la trilogie de Deborah Harkness. Suite du Livre perdu des sortilèges et de
L’école de la nuit, qui étaient déjà bien denses et riches en informations,
émotions, rebondissements et j’en passe, il est à la hauteur de ce que l’on
pouvait attendre de lui et m’a fait passer d’excellentes heures de lecture.
C’est un bon pavé de près de 600 pages qui se
dévore avec beaucoup de plaisir et surtout de curiosité, les thèmes abordés
étant vraiment passionnant. On y retrouve le savant mélange d’histoire, de
science et de fantastique qui m’avait tant séduit dans les premiers livres, et
qui est ici plus que jamais présent. Au départ, j’ai éprouvé quelques
difficultés à me rappeler les péripéties des tomes précédents et surtout à me
rappeler de tous les personnages – d’autant plus qu’ils sont nombreux – mais
quelques chapitres ont suffi à me remettre dans le bain et après ça, j’ai pris
énormément de plaisir à suivre l’intrigue que l’on avait laissé en suspens à la
fin de L’école de la nuit.
Comme je le disais plus haut, beaucoup de
personnages prennent part à cette histoire, et si c’est au départ un peu
compliqué de tous les resituer, on se prend vite d’affection pour chacun
d’entre eux, que l’on découvre ou redécouvre au fil des pages. Diana est un
protagoniste que j’ai énormément apprécié dans ce tome. Son évolution est assez
impressionnante et à mesure que l’intrigue progresse, on la découvre plus mûre,
plus courageuse, et plus talentueuse. Tout ce qui lui est arrivé l’a rendu plus
forte, plus attachante, et c’était vraiment agréable de l’accompagner dans
toutes ses aventures et de découvrir son instinct maternel particulièrement
développé. Les autres personnages ne sont pas en reste non plus et tous ont été
aussi agréables qu’intéressants à suivre : Matthew, bien sûr, pour qui
l’on éprouve parfois beaucoup de peine, ses actions passées lui pesant
énormément sur la conscience ; mais aussi Marcus, Gallowglass, Fernando,
Jack, Sarah,… tous réunis pour la bonne cause : la survie des espèces, la
construction d’une famille, l’abolition d’une menace.
Il se passe beaucoup, beaucoup de choses dans
ce livre, mais celui-ci ne perd pas le lecteur dans un « trop plein »
d’émotions, d’actions ou de révélations. Tout est dosé à la perfection et on
évolue dans un rythme tout à fait cohérent avec le reste de la série, ni trop
lent ni trop rapide, qui va de pair avec l’écriture très sympathique de
l’auteur. J’ai vraiment adoré accompagner Diana, Matthew et les autres dans
leurs recherches et leurs nombreuses découvertes qui nous ont permis de
découvrir davantage la base de l’univers construit par Deborah Harkness. Je me
répète, mais le mélange de science et de fantastique qu’elle nous offre est
absolument passionnant, et la façon dont tout s’orchestre dans ce dernier
volume m’a vraiment captivée et, en cela, la fin m’a complètement convaincue.
J’en ressors extrêmement satisfaite, et surtout admirative car pour moi, cette
série est magnifiquement réfléchie et intelligente.
En résumé, vous l’avez sûrement compris, j’ai
adoré ce dernier tome et j’ai adoré l’univers de cette série. On sent qu’elle
n’a pas été écrite à la légère et surtout que l’auteur est une historienne, une
universitaire, car en plus de maîtriser les thèmes phares de la trilogie à la
perfection, elle les a habilement mêlés pour en faire quelque chose
d’incroyable. Ancrer l’existence de créatures que l’on associe à l’imaginaire
et au fantastique à la réalité scientifique était un pari un peu osé, bien que
couramment lancé, mais réussi. Donc si vous avez l’occasion de vous lancer dans
la lecture de cette saga, n’hésitez pas. D’autant plus que ce tome vient de
sortir en format poche, alors vous n’avez plus d’excuses ! :)
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