Résumé :
Autrefois l’Empire était partagé entre les Érudits, cultivés, gardiens du savoir, et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l’empereur. Mais les soldats ont pris le dessus, et désormais quiconque est surpris en train de lire ou d’écrire s’expose aux pires châtiments. Dans ce monde sans merci, Laia, une esclave, et Elias, un soldat d’élite, vont tout tenter pour retrouver la liberté… et sauver ceux qu’ils aiment.
Pocket Jeunesse
528 pages ; 18.90€
Publié le 14 octobre 2015
528 pages ; 18.90€
Publié le 14 octobre 2015
Une braise sous la cendre est un roman qui a
pas mal fait parler de lui avant / pendant sa sortie, ce qui a tout
naturellement suscité ma curiosité. On me l’a si vivement recommandé que
j’étais impatiente de découvrir ce qui se cachait sous ce titre accrocheur et
cette belle couverture. Et ce qui s’y cache, c’est une histoire sombre et
violente qui se déroule dans un monde impitoyable et qui, surtout, n’est pas à
lire quand vous avez déjà le moral dans les chaussettes. Après, si vous
cherchez à lire un livre prenant, qui se lit tout seul et vous donne parfois du
mal à décrocher, ne cherchez pas plus loin. Je n’ai pas eu le fameux coup de
cœur comme ça a été le cas pour certains, mais j’ai passé un bon moment et le
recommande à tous ceux qui apprécient – comme moi – ce genre d’univers
complexes et difficiles, mais très intéressants à découvrir.
Nous suivons tour à tour Laia, une jeune Érudite, et Elias, un Martial, ou pour être plus précise un Mask (c’est-à-dire un guerrier redoutable). Laia est esclave et n’a qu’une idée en tête : sauver son frère. Elias, qui est loin de partager l’idéologie de ceux à qui il est pourtant censé porter allégeance, ne désire qu’une chose : échapper à la terrible école qui le forme à tuer pour servir l’Empire. Ces deux personnages qui n’ont apparemment rien en commun se retrouvent finalement à œuvrer chacun de leur côté dans un même but : recouvrer une liberté qui leur a été ôtée de façons bien différentes, mais qui leur a été ôtée tout de même. Parce qu’on se rend compte, à travers le point de vue d’Elias, qu’il n’y a pas que les esclaves qui sont enchaînés, qu’il y a différentes façons de se voir priver de sa liberté et que ce n’est pas parce qu’on a l’air libre qu’on l’est réellement. C’est un point qui m’a beaucoup touché dans ce livre, et qui a fait d’Elias un personnage vraiment fascinant à suivre. Plus que Laia, que j’ai trouvé moins développée mais qui reste une jeune fille prometteuse, qui a beaucoup évolué au fil des chapitres et qui s’est finalement révélée pleine de ressources.
Nous suivons tour à tour Laia, une jeune Érudite, et Elias, un Martial, ou pour être plus précise un Mask (c’est-à-dire un guerrier redoutable). Laia est esclave et n’a qu’une idée en tête : sauver son frère. Elias, qui est loin de partager l’idéologie de ceux à qui il est pourtant censé porter allégeance, ne désire qu’une chose : échapper à la terrible école qui le forme à tuer pour servir l’Empire. Ces deux personnages qui n’ont apparemment rien en commun se retrouvent finalement à œuvrer chacun de leur côté dans un même but : recouvrer une liberté qui leur a été ôtée de façons bien différentes, mais qui leur a été ôtée tout de même. Parce qu’on se rend compte, à travers le point de vue d’Elias, qu’il n’y a pas que les esclaves qui sont enchaînés, qu’il y a différentes façons de se voir priver de sa liberté et que ce n’est pas parce qu’on a l’air libre qu’on l’est réellement. C’est un point qui m’a beaucoup touché dans ce livre, et qui a fait d’Elias un personnage vraiment fascinant à suivre. Plus que Laia, que j’ai trouvé moins développée mais qui reste une jeune fille prometteuse, qui a beaucoup évolué au fil des chapitres et qui s’est finalement révélée pleine de ressources.
Du côté de l’écriture, j’avoue que je n’ai
été ni particulièrement charmée, ni particulièrement déçue. C’est une écriture
efficace qui fait que l’on tourne les pages sans s’en rendre compte et que l’on
se retrouve happé dans l’histoire sans voir passer les minutes. Ni bâclée ni
spécialement développée, riche ou poétique, elle fait quand même son office en
nous permettant de nous oublier dans l’univers créé et de nous attacher aux
personnages. Quant à l’alternance des points de vue, elle est intéressante car
elle nous permet de recueillir nombre d’informations essentielles à la
compréhension de l’intrigue et surtout de l’univers construit par Sabaa Tahir.
Je pensais au départ qu’il s’agissait d’un genre de dystopie, mais j’ai été
surprise d’y découvrir des éléments relevant du fantastique (voire de la
fantasy, je ne sais pas trop, dans ce cas-ci). En tout cas, les surprises ont
été au rendez-vous et quelque chose me dit qu’on n’a pas fini d’en avoir et ça,
c’est plutôt pas mal. Par contre, là où l’alternance est traitre (et l’auteur
en joue énormément), c’est qu’elle nous pousse toujours à lire davantage. Parce
que bon, c’est bien beau de retrouver le deuxième personnage, mais on a envie
de savoir ce qui va se passer pour le premier, qu’on a bien sûr laissé dans une
situation délicate... (Ah, ces auteurs !)
En résumé, Une braise sous la cendre est un
premier tome intéressant qui se lit vite, qui présente une intrigue difficile
mais efficace et qui laisse présager une suite riche en surprises. Pas de coup
de cœur ni de révélation particulière pour moi, mais j’ai passé un bon moment,
et je sais qu’il a le potentiel pour charmer bon nombre d’entre vous. Alors
s’il vous tente, laissez-vous aller ! ;)
Encore un livre qui me tente depuis un moment..et les avis ont l'air positifs dans l'ensemble..va falloir que je l'achète.. ;)
RépondreSupprimerC'est vrai que les avis sont plutôt positifs sur la toile ^^ parfois même plus que le mien ! S'il te tente, faut craquer :p
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