Résumé :
Faustine aime les mots, par-dessus tout.
En écrire aussi.
Faustine aime Johan, plus que tout.
En secret.
Et puis Faustine rencontre une drôle de fille, Niilam, qui lui propose un drôle de pacte.
L'amour de Johan contre les mots de Faustine.
Un choix à hauts risques.
Editions Milan
127 pages ; 10€50
Publié le 06 février 2013
J’ai pas choisi est un petit livre très, très court qui rappelle plus
le conte que le roman. L’histoire qui y est contée est celle de Faustine, une
lycéenne qui, fort amoureuse, renonce à son talent, à ses mots, qui lui sont
pourtant si précieux.
Ce qui m’a attiré dans ce petit ouvrage, c’est le style de l’auteur,
et je n’ai vraiment pas été déçue de ce côté-là. L’écriture de l’auteur est
chantante, lyrique, et l’univers de Faustine est plein de poésie, de douceur,
de sentiments. C’est un récit relativement court mais intense qui vante le
pouvoir des mots et est rempli de mystères ; ce genre de mystères qui ne
peuvent être expliqués et soulignent l’aspect « magique » d’une
histoire. C’est vraiment particulier, tellement court qu’on ne peut vraiment s’immerger
dans l’intrigue et s’attacher aux personnages, mais si intense qu’on ressent ce
que l’auteur veut nous faire passer. Je ne sais pas si vous voyez ce que je
veux dire, mais en tout cas, c’était agréable à lire. Pas comme un roman, mais
comme un « entre-deux », une petite pause musicale, une douceur que l’on
déguste.
En parlant de musique, celle-ci tient une place de choix, dans cette
histoire. Ne dit-on pas que la musique est un fort vecteur d’émotions ?
Les références musicales sont nombreuses, les descriptions autour d’un seul
morceau sont justes, et belles. Je ne me considère pas comme une experte en
musique, loin de là malheureusement, mais c’est un domaine que j’adore et qui
est ici magnifiquement mis en valeur. Un autre point qui m’a charmé.
Comme dit et redit, c’est un livre très court. Donc il ne faut pas s’attendre
à de longues descriptions, à des scènes se déroulant sur des pages et des pages,
ou à de nombreux dialogues. C’est quelque chose qui peut soulever des
reproches, car du coup, les évènements restent en surface et sont peu approfondis.
Il n’y a qu’à voir la fin. Mais tout est tellement dans l’émotion et dans le
style que l’on passe facilement outre cette légère impression de « manque ».
Ce livre est une ode à l’émotion, à l’amour, à la poésie, aux mots en
général. Il m’a d’ailleurs fait penser à une chanson de Merwan Rim, un artiste
que j’affectionne particulièrement. Cette chanson n’a rien à voir avec les
références présentes dans le bouquin, qui tapent plus dans le vieux bon rock,
mais sonne très juste quand même. Si ça vous dit, je vous laisse découvrir
pourquoi… :)
Beaucoup d'émotions dans ce texte, une jolie lecture !
RépondreSupprimerTrès :)
RépondreSupprimerMerci pour ton passage et ton commentaire, Nahe !