vendredi 22 juillet 2011

Possession, d'Elana Johnson

Quatrième de couverture :

Good girls don’t walk with boys. Even if they’re good boys—and Zenn is the best. He strolled next to me, all military with his hands clasped behind his back, wearing the black uniform of a Forces recruit. The green stripes on his shirtsleeves flashed with silver tech lights, probably recording everything. Probably? Who am I kidding? Those damn stripes were definitely recording everything. Walking through the park in the evening is not technically against the rules. Good people do it all the time. But walking through the park with a boy could get me in trouble. When darkness fell, another rule would be broken.


 
Simon & Schuster
416 pages ; 12.49€
Publié le 07 juin 2011

Moi qui d'habitude lit assez vite, j'avoue que j'ai ramé avec ce livre... et pourtant, c'est vraiment une excellente lecture. Le problème c'est que j'ai été assez occupée à côté et entre la fatigue, le manque de temps et le reste, je n'arrivais pas à me concentrer... du coup, je lirais très certainement la version française, qui est prévue le 13 octobre chez les éditions Michel Lafon (article infos ici, actualisé aujourd'hui même avec la couverture VF ! que ça tombe bien, vous trouvez pas ? lol).

Ce qui m'a d'abord attiré, c'est la couverture que je trouve tout simplement magnifique, ainsi que le genre, puisque Possession est un roman dystopique. Je l'attendais avec énormément d'impatience et j'avoue ne pas être déçue du tout, l'univers que nous décrit Elana Johnson étant assez intéressant (bien que complexe) à découvrir et les personnages étant absolument captivants – ce qui est, à mon avis, un des points forts de ce roman.

Pour résumé un peu, Vi est une adolescente au caractère rebelle qui transgresse les règles imposées par les Greenies, les gens bien, ceux qui pensent pour les autres et permet aux Goodies de vivre « sainement ». Dans les Goodgrounds, se promener avec un garçon est considéré comme interdit, et c'est l'infraction de trop pour Vi. Envoyée en prison, elle va rencontrer Jag, un Baddies avec qui elle va rapidement se lier et s'identifier, car lui aussi est un « libre penseur ». C'est là que l'histoire commence réellement, et je n'ai pas très envie d'en dire plus, histoire de ne pas vous gâcher le plaisir :)

Je me suis de suite attachée à Vi et j'ai vraiment adhéré à son caractère. On sent qu'elle est contre tout ce qui est imposé, qu'elle veut se démarquer, penser par elle-même ; mais en même temps on la sent fragile à l'intérieur. Elle transgresse les règles, mais a peur d'être mauvaise, elle agit comme une rebelle, mais est parfois dans la réserve. La perte de son père et de sa soeur, la relation chaotique qu'elle entretient avec sa mère, tout ça lui pèse sur le cœur et beaucoup d'émotions ressortent de ses souvenirs, du manque de sa famille. J'ai donc été très touchée par ce personnage, ses réactions, ses pensées... et le duo qu'elle forme avec Jag m'a vraiment, vraiment séduite. Leurs réparties sont excellentes, et ça n'est pas toujours facile entre eux car ils sont aussi bornés l'un que l'autre, mais ils forment un duo puis un couple exquis. Leur relation a ses hauts et ses bats, mais elle est magnifique et m'a réellement transportée.

L'autre point fort du livre réside dans les nombreux rebondissements de l'intrigue. Elana Johnson a vraiment un don pour nous trimballer là où elle veut, pour nous faire croire une chose et ensuite la remettre en question, ainsi de suite. Certaines révélations peuvent ne pas nous surprendre mais tout n'est pas si simple qu'on pourrait le penser au début et j'ai trouvé le tout très bien orchestré. Certains ont reproché à l'auteur de nous avoir créé un monde dystopique sans nous avoir donner beaucoup de détails sur les raisons de ces changements, mais bon le principal y est, et aucun point ne m'a réellement dérangé... sauf peut-être la fin. Mon dieu, mais la fin... comment peut-on être aussi sadique, hein ? La fin m'a vraiment serré le cœur, j'étais tellement, tellement énervée que j'avais envie de taper quelqu'un, lol. Les auteurs ont souvent le chic pour nous concocter ce genre de fins, mais en général, on a droit à une suite... là, non. Possession n'aura pas de suite à proprement parlé, juste un « companion novel », Surrender, qui se déroulera dans le même univers mais suivra d'autres personnages. Comment Elana Johnson peut-elle nous faire ça ? D'après l'auteur, toutes nos questions sur Possession trouveront réponses dans ce prochain livre, et je suis déjà impatiente de le lire... dommage pour moi, c'est pas pour encore ! En tout cas, potentiels lecteurs, vous voilà avertis, lol.

En bref : malgré le fait que je n'ai pas pu le savourer totalement, ce que je regrette, j'ai mis à Possession la note maximale car à mon avis, il le mérite bien. Les personnages sont géniaux, les rebondissements sont réussis, l'écriture d'Elana Johnson est très sympathique et la fin est horrible... le mélange ne peut qu'être bon, non ? ^^ Donc n'oubliez pas : le 13 octobre dans vos librairies, édité par Michel Lafon !

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