dimanche 2 février 2014

Peeps T1 : V-Virus, de Scott Westerfeld


Résumé :

Avant de rencontrer Morgane, Cal était un étudiant new-yorkais tout à fait ordinaire. Il aimait la fête et les bars, la vie insouciante du campus. Il aura suffi d’une seule nuit d’amour, la première pour que sa vie bascule. Désormais, Cal est porteur sain d’une étrange maladie. Ceux qui en sont atteints ne supportent plus la lumière du jour, fuient ceux qu’ils ont aimés et ont une fâcheuse tendance à se repaître de sang humain. Des vampires d’un genre nouveau…

Editions Milan 
332 pages ; 13€90 
Publié le 16 octobre 2013

Je viens de finir V-Virus et que dire à part que j’ai adoré ?! L’idée de l’auteur elle-même avait de quoi retenir mon attention, avec cette métaphore surprenante mais ingénieuse du vampirisme vu comme une maladie… mais j’avais peur de ne pas accrocher avec l’intrigue, ou avec sa façon d’aborder le sujet, ou avec tout autre élément de l’histoire. Finalement c’est tout le contraire qui s’est produit car j’ai accroché dès le départ, dès les premières lignes. Ce livre n’est pas tout à fait un coup de cœur, mais il s’en approche quand même assez, je tiens à le souligner !

J’avais déjà eu l’occasion d’expérimenter le style de l’auteur avec la série des Midnighters, il y a déjà quelques années. Je me souviens qu’au début j’avais eu du mal, mais que finalement je m’étais laissée prendre au jeu jusqu’à adorer. Avec ce livre ça n’a pas été pareil car, comme je l’ai dit plus haut, j’ai adhéré dès le départ et ce pour plusieurs raisons, la première étant certainement la narration de Cal. Il ne m’a pas fallu plus de quelques pages pour tomber sous le charme de sa personnalité, de sa façon de voir les choses. Il y a une vraie ironie dans la façon dont il aborde les évènements, dans le ton qu’il utilise, et tout ça permet une fluidité de la lecture absolument fantastique. La plume de Scott Westerfeld a parfaitement bien porté ce récit jusqu’à le rendre captivant, haletant voire parfois angoissant… tout en restant quand même très drôle, ce qui ne rend que plus efficace une écriture déjà quasi irréprochable.

La quatrième de couverture ne dit finalement pas grand-chose sur l’intrigue elle-même et j’ai beaucoup, beaucoup apprécié le fait d’être surprise par ce que je découvrais au fil des pages. C’est pour cette raison que j’ai choisi de ne pas vous refaire un résumé de l’histoire. Ce qu’il faut savoir, c’est que l’auteur ne permet pas à son lecteur de s’ennuyer. L’intrigue avance comme il faut quand il faut et, mis à part quelques légers détails un peu regrettables – par exemple la manie qu’a Lacey de ponctuer ses phrases par « mec », ou la rapidité de certains faits / sentiments un peu dommage – j’ai adoré suivre Cal dans ses péripéties, dans ses découvertes, dans ses rencontres. C’est un personnage qui m’a beaucoup plu mais qui s’inscrit dans tout un ensemble de protagonistes, de lieux et d’idées qui m’ont séduite et auxquels je me suis attachée, donc vraiment… chapeau bas à l’auteur pour avoir monté un tel univers !

Si l’écriture de l’auteur et les personnages justifient déjà très bien le fait que j’ai aimé le livre, là ne sont pas les seules raisons qui font que j’ai été conquise : le côté scientifique vulgarisé de sorte à ce que les chapitres « anecdotes » prennent tout leur sens, le mythe du vampire décortiqué avec, pour chaque stéréotype, une explication rationnelle venant le justifier, puis les rebondissements et les révélations venus bouleverser l’intrigue de base… tout ça m’a aussi conduite à tourner la dernière page de V-Virus avec l’envie d’en avoir plus, d’en savoir plus. Parce que la curiosité est l’un de mes vilains défauts et que l’auteur a désespérément joué avec mes nerfs, une fois de plus, comme il l’avait déjà fait avec les Midnighters… faisant subir une douce torture à la « lectrice jamais rassasiée de sensations » que je suis :)

J’ai vraimennt l’impression que cette chronique ne vous dit rien de rien et pourtant, je ne sais pas quoi vous dire d’autre. J’ai peur d’en dévoiler trop et de vous gâcher le plaisir de la découverte, de l’inconnu. En tout cas, ce que je peux vous dire, vous affirmer et vous répéter jusqu’à ce que mort s’en suive, c’est que je vous recommande très fortement ce livre. Je me suis attachée aux personnages, que j’ai trouvé sincères et très sympathiques, j’ai adoré l’univers et l’intrigue mis en place et superbement menés par l’auteur, et j’ai vraiment apprécié sa plume, capable de nous immerger dans le récit en à peine quelques lignes.

En bref : j’ai vraiment pris mon pied avec cette lecture et je vous en souhaite sincèrement de même ! N’hésitez plus, et plongez dans cette histoire passionnante qui mêle avec habileté sciences et surnaturel, et peut se révéler aussi sombre & lugubre que touchante & marrante. Vous ne le regretterez pas ! Enfin… j’espère ;)

Je terminerais en adressant un grand MERCI à la collection Macadam pour avoir réédité ce livre, sans quoi je serais certainement passée à côté de ce presque coup de cœur !

Pour lire un extrait, cliquez ici.

6 commentaires:

  1. Ce livre me donne très très envie, et ta chronique n'a fait qu'accentuer ça ! :D

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    1. Hihi, tant mieux :D Moi ça me va très bien, de donner envie ! lol

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  2. Tu me tentes vraiment BEAUCOUP BEAUCOUP la !

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    1. Ahah :D J'en suis ravie. Cest mon but dans la vie (bon pas quand même mais... ^^)
      Ceci dit je suis contente parce que moi j'ai beaucoup aimé, donc je t'encourage à craquer !!

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  3. Ce livre me tente beaucoup et je le lirai sans hésitation !! :)

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    1. Très bonne décision :) En espérant qu'il te plaise aussi !!

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