mercredi 8 mai 2013

J'ai pas choisi, de Fanny Abadie


Résumé :

Faustine aime les mots, par-dessus tout.
En écrire aussi.
Faustine aime Johan, plus que tout.
En secret.
Et puis Faustine rencontre une drôle de fille, Niilam, qui lui propose un drôle de pacte.
L'amour de Johan contre les mots de Faustine.
Un choix à hauts risques.



Editions Milan
127 pages ; 1050
 Publié le 06 février 2013


J’ai pas choisi est un petit livre très, très court qui rappelle plus le conte que le roman. L’histoire qui y est contée est celle de Faustine, une lycéenne qui, fort amoureuse, renonce à son talent, à ses mots, qui lui sont pourtant si précieux.

Ce qui m’a attiré dans ce petit ouvrage, c’est le style de l’auteur, et je n’ai vraiment pas été déçue de ce côté-là. L’écriture de l’auteur est chantante, lyrique, et l’univers de Faustine est plein de poésie, de douceur, de sentiments. C’est un récit relativement court mais intense qui vante le pouvoir des mots et est rempli de mystères ; ce genre de mystères qui ne peuvent être expliqués et soulignent l’aspect « magique » d’une histoire. C’est vraiment particulier, tellement court qu’on ne peut vraiment s’immerger dans l’intrigue et s’attacher aux personnages, mais si intense qu’on ressent ce que l’auteur veut nous faire passer. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire, mais en tout cas, c’était agréable à lire. Pas comme un roman, mais comme un « entre-deux », une petite pause musicale, une douceur que l’on déguste.

En parlant de musique, celle-ci tient une place de choix, dans cette histoire. Ne dit-on pas que la musique est un fort vecteur d’émotions ? Les références musicales sont nombreuses, les descriptions autour d’un seul morceau sont justes, et belles. Je ne me considère pas comme une experte en musique, loin de là malheureusement, mais c’est un domaine que j’adore et qui est ici magnifiquement mis en valeur. Un autre point qui m’a charmé.

Comme dit et redit, c’est un livre très court. Donc il ne faut pas s’attendre à de longues descriptions, à des scènes se déroulant sur des pages et des pages, ou à de nombreux dialogues. C’est quelque chose qui peut soulever des reproches, car du coup, les évènements restent en surface et sont peu approfondis. Il n’y a qu’à voir la fin. Mais tout est tellement dans l’émotion et dans le style que l’on passe facilement outre cette légère impression de « manque ».

Ce livre est une ode à l’émotion, à l’amour, à la poésie, aux mots en général. Il m’a d’ailleurs fait penser à une chanson de Merwan Rim, un artiste que j’affectionne particulièrement. Cette chanson n’a rien à voir avec les références présentes dans le bouquin, qui tapent plus dans le vieux bon rock, mais sonne très juste quand même. Si ça vous dit, je vous laisse découvrir pourquoi… :)

2 commentaires:

  1. Beaucoup d'émotions dans ce texte, une jolie lecture !

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  2. Très :)
    Merci pour ton passage et ton commentaire, Nahe !

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