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dimanche 24 août 2014

Throne of glass T2 : Crown of Midnight (Keleana, la reine sans couronne), de Sarah J. Maas

Coup de ♥
Résumé (VF) :

Après un an d’emprisonnement dans les mines de sel, Keleana a gagné sa liberté en devenant l’assassineuse attitrée du roi. Pourtant, Keleana est loin d’être dévouée à la couronne… Et jouer le jeu du simulacre est d’autant plus difficile que les ordres du roi l’obligent à menacer ceux qu’elle voudrait protéger. Les forces obscures qui menacent l’équilibre du monde, cependant, l’obligeront à faire un choix, au péril de sa vie…


Bloomsbury
424 pages ; 10.07€
Publié le 15 août 2013


Crown of Midnight… que dire à propos de ce livre si ce n’est qu’il est parfait, terriblement, délicieusement, incroyablement et parfaitement parfait ?? Et croyez-moi, je n’exagère pas. J’ai eu de nombreux coups de cœur, j’ai adoré beaucoup de livres et de séries, mais je crois que, comme Throne of Glass a été mon plus gros coup de cœur de 2013, Crown of Midnight sera mon plus gros coup de cœur de 2014. Cette série possède quelque chose de magique qui fait qu’on ne lit pas seulement l’histoire : on la vit. Pendant quelques heures, on ressent ce que ressentent les personnages, on pense comme eux, on vit avec eux, bref, on fait partie de leur monde… et le retour à la réalité est souvent difficile. Alors vous voilà prévenus : commencez cette série, commencez ce tome… et vous aurez beaucoup de mal à en ressortir. Difficile de se remettre d’une telle lecture !

Celaena est l’une des héroïnes qui me touchent le plus… si ce n’est pas l’Héroïne qui me touche le plus. Ce n’est pas quelqu’un de bien à proprement parlé, loin de là, mais cette facette de sa personnalité fait partie d’elle et on l’aime comme ça. Dans le tome précédent, on avait découvert que derrière son statut d’assassin, elle était une jeune fille tendre, attachante et adorable. Dans ce tome-ci, on la retrouve telle qu’on l’a connu dans Throne of glass, mais on découvre aussi ce qui a fait d’elle l’assassin le plus redouté du royaume : son sang-froid, sa détermination, la noirceur qui peut parfois la posséder et la conduire à faire des choses terribles. C’est aussi effrayant qu’excitant parce que ça la rend complexe, intrigante, et, si c’est possible, encore plus touchante.

L’intrigue est encore une fois tellement riche et passionnante qu’on y plonge avec délice. Celaena est devenue l’assassineuse officielle du roi et, par conséquent, elle se doit d’obéir à ses ordres… c’est-à-dire éliminer tous ceux qui pourraient représenter une menace pour le roi. Si elle s’y refuse, le roi tuera tous ceux à qui elle tient au château. Mais comment se résigner à faire le sale boulot pour quelqu’un qu’on méprise par-dessus tout ? Celaena est partagée et on l’est tout autant, ce qui rend chaque action, chaque révélation et chaque retournement de situation aussi stressant et excitant que lourd de sens. Parallèlement, l’intrigue du premier tome continue autour des terribles plans du roi et surtout de la magie. Mais vous en dire trop pourrait vous gâcher la surprise ou, en tout cas, vous entacher le plaisir de le découvrir par vous-mêmes lors de votre lecture, alors je me contenterais de vous dire que c’est exquis. Certains éléments sont réellement étonnants, d’autres sont un peu prévisibles… mais tous, et je dis bien tous, valent le coup. Sarah J. Maas a tout orchestré de façon à délicieusement torturer ses lecteurs, et en 400 pages, on rit autant qu’on pleure. On a des frissons, des papillons dans le ventre et un sourire niais sur le visage pour, juste après, se retrouver le cœur brisé et la gorge serrée d’émotions. Et c’est aussi terrible que magnifique, tout comme ce livre et cette série sont terribles et magnifiques. Du haut niveau en Young Adult… ou du haut niveau tout court, peut-être.

Ceci étant dit, vous vous dites sûrement qu’il manque quelque chose à ma chronique. Et vous avez raison. Ça se résume à un deux mots : CHAOL <3 les personnages. Certains sont touchants et adorables, d’autres sont détestables, certains sont prévisibles, d’autres étonnants, mais tous sont tellement, tellement réels. J’ai parlé de Celaena donc je ne reviendrais pas sur le fait que c’est un personnage très complexe, très riche, et touchant dans toutes ses nuances ; mais je n’ai pas parlé des autres personnages. Je vais commencer par Nehemia et Dorian, parce qu’ils sont importants et que je les ai adoré. On ne voit pas beaucoup la princesse Nehemia, mais son amitié est importante pour Celaena et cet aspect, bien que discret, est touchant et bien travaillé. On découvre pas mal de choses sur la princesse et son rôle dans l’histoire, et tout ça nous permet de bien avancer dans l’intrigue globale, ce qui est tout simplement génial. Du côté de Dorian, une intrigue va tourner tout autour du prince et le moins que l’on puisse dire, c’est que tout ça ne le rend que plus intéressant. Déçu par le rejet de Celaena et un peu perdu dans la situation dans laquelle il se trouve, on le voit néanmoins déterminé à tourner la page et surtout à prendre en main ses responsabilités. C’est quelqu’un que j’ai toujours aimé, et que j’étais heureuse de retrouver dans ce rôle… même si, eh bien, il y a Chaol. Et que…

CHAOOOL ! ♥ Ce personnage mérite son paragraphe bien à lui tellement il est… eh bien, tellement il est Chaol. Je ne sais même pas comment le décrire tellement il est craquant, charmant, touchant… alors je vais surtout me contenter d’évoquer sa relation avec Celaena. Depuis le premier tome, on sent qu’il y a quelque chose entre eux. Une certaine alchimie, un lien aussi discret que puissant… et ce lien, on le retrouve décuplé dans ce tome, pour notre plus grand bonheur – même si ça a tendance à malmener nos pauvres petits cœurs qui ne peuvent s’empêcher de battre trop fort. Ce que j’aime tellement dans la façon dont Sarah J. Maas a choisi de développer cette relation, et plus globalement ses personnages, c’est que ça coule tout seul. Tout semble naturel, rien n’est forcé, les personnages se rapprochent doucement et si quelque chose doit se faire, eh bien cela se fait. Pas de chichi, pas de complications inutiles, juste ce qu’il faut. Et c’est ainsi qu’un simple effleurement, un simple regard ou un simple sourire vous chamboule. Enfin, c’est ce qui s’est passé pour moi. Et c’était juste parfait. Absolument parfait, à un point que vous n’imaginez peut-être pas. Certains penseront peut-être que j’exagère, avec un goût particulier pour les démonstrations. Mais non, je vous jure… c’était parfait ! ;)

Bon, ça va être difficile de résumer tout ça. J’ai l’impression de ne vous avoir rien dit, de n’avoir rien su vous dire, alors que j’ai quand même fait de bons paragraphes… mais c’est difficile de mettre des mots sur tout ce qu’on peut éprouver pendant une telle lecture. Alors ce que je peux vous dire, c’est que le mot « adorer » est faible, et que cette série est un must-read. Alors lecteurs VO ou VF, si ce n’est pas déjà fait, jetez-vous dessus. Quant à ceux qui ne lisent pas en VO mais qui ont déjà lu Keleana l’assassineuse, ce tome sort dans quelques jours sous le titre de Keleana, la reine sans couronne, à savoir le 28 août. Alors GO !!

Crown of Midnight a fait l’objet d’une lecture commune avec The Notebook 14. Pour voir son avis, c’est par là !

vendredi 16 août 2013

Throne of glass (Keleana l'assassineuse) T1, de Sarah J. Maas

Coup de ♥
Résumé (VF) :

Le royaume d’Adarlan, d’où toute magie a été bannie, est gouverné d’une main ferme par un roi tyrannique. Keleana, membre de la secte des Assassins et opposée au pouvoir du roi, est emprisonnée dans les mines de sel d’Endovier depuis plus d’un an. Pour gagner sa liberté, Keleana doit représenter le prince Dorian dans un tournoi à mort dont l’unique survivant devra servir le roi pendant 4 ans. Mais les concurrents, l’un après l’autre, sont éliminés de façon mystérieuse et Keleana sent son tour venir. Manifestement, d’obscures forces magiques ressurgissent dans l’ombre de la cité et la jeune Assassineuse va devoir leur faire face… Heureusement, elle pourra compter sur l’aide de deux hommes : son entraîneur, le beau capitaine Chaol, et le prince Dorian en personne, qui sont tous deux tombés amoureux d’elle. Et dont les charmes ne la laissent pas indifférente…

Bloomsbury
432 pages ; 11.85€
Publié le 02 août 2012

LU EN VO. Voilà je-ne-sais-combien-de-fois que je commence à écrire quelque chose pour l’effacer ensuite, insatisfaite de mes propres mots, incapable d’ordonner mes pensées… cette chronique – si jamais j’arrive à l’écrire, ce qui n’est pas gagné – risque d’être un peu brouillon. Mais bon, il faut me comprendre. Ce livre est une bombe… et il faut du temps pour se remettre d’une bombe, non ?

Voilà un peu moins d’un an que Throne of glass, version originale, traînait dans ma PAL en attendant d’être lu. Audrey, du blog Un boutd’ailleurs, avait tellement adoré qu’elle avait fait voyager son exemplaire. Après être passé chez Secret-Forbidden-World et Love-of-book, celui-ci a atterri dans ma bibliothèque… et y est resté jusqu’à ce que je me décide enfin à l’en sortir. En le commençant, je savais donc plus ou moins que ça me plairait. Mais je n’avais aucune, mais vraiment AUCUNE idée de l’état dans lequel il allait me mettre !! J’en suis encore toute retournée… (alors merci, Audrey !).

Création de Lothfleur (secret-forbidden-world)

Comme le dit le résumé, Celaena s’est vu offrir un deal de la part du prince d’Adarlan : si elle s’engage à le représenter dans le tournoi qu’organise son père, et qu’elle gagne ce tournoi, elle sera libre après 4 ans de servitude auprès du roi. Etant donné que c’est sa seule chance de sortir d’Endovier, Celaena accepte, prête à tout pour gagner sa liberté et mener sa vie comme elle l’entend, sans se soucier d’être pourchassée, capturée… ou tuée. Mais ce tournoi, et le fait d’être la « Championne » du prince en dépit de son identité, va impliquer beaucoup plus de choses qu’elle ne l’imaginait – que nous ne l’imaginions. Et c’est tout simplement… brillant. Ce livre EST brillant.

Sarah J. Maas a créé un univers absolument fascinant qu’on visualise très facilement et dans lequel on se retrouve happé sans même s’en rendre compte. Plus on avance dans notre lecture et plus on découvre les lieux, les légendes, les coutumes, les enjeux politiques, l’Histoire des différents royaumes et des différents peuples, le tout agrémenté d’un soupçon de magie… et c’est juste… magnifique. C’est magnifique de voir à quel point tout cela est travaillé, à quel point tout cela semble réel. J’avais peur que ce point-là me pose problème, surtout que je n’avais jamais lu de fantasy en VO… mais pas du tout. Bien au contraire. L’auteur nous donne vraiment les informations qu’il faut au bon moment, ça se lit tout seul, c’est clair et précis, c’est parfait.

Mais l’univers n’est pas la seule chose qui m’a rendue aussi accro… pour tout vous dire, les personnages y sont pour beaucoup. Ils sont tous extrêmement travaillés, ils ont tous leurs propres histoires, leurs propres problèmes, leur propre caractère. Il y en a qu’on déteste dès le départ ou qu’on adore dès le départ… mais il y en a aussi beaucoup qui nous font douter. Ce point-là rejoint d’ailleurs le fait que l’intrigue soit si intelligemment menée, car même si certains évènements ou attitudes nous mettent la puce à l’oreille, on n’est jamais vraiment sûr de rien… jusqu’à ce que l’auteur veuille bien nous mettre dans la confidence, et là, on comprend. Il y a de l’action, des éléments perturbateurs, des rebondissements, mais il y a aussi de moments d’accalmie, où le lecteur peut respirer un peu, et qui nous permettent de nous focaliser sur autre chose que la trame principale et la compétition : l’univers, qui est passionnant, puis les personnages.

D’ailleurs, revenons sur les personnages. Comme je le disais plus haut, tous sont travaillés, et aucun, je dis bien aucun, ne m’a laissé indifférente. A commencer par Celaena. Au départ, on se demande comment on va faire pour s’attacher à un personnage connu pour ses talents d’assassin. On l’imagine implacable, froide, sans cœur. Eh bien, que l’on jette nos préjugés à la poubelle, car si Celaena peut se montrer redoutable face à ses adversaires, elle reste une jeune fille (femme ?) terriblement attachante. Comment ne pas aimer quelqu’un qui est passionné par la lecture, adore les belles robes et raffole de bonbons ? C’est quelqu’un de très intelligent, pragmatique, quelqu’un de très fort, mais aussi quelqu’un qui a su gardé une certaine âme d’enfant malgré tout ce qu’elle a vécu. C’est juste incroyable la façon dont on s’attache à elle au fil des pages !

Chaol fait également parti des personnages que j’ai adoré, et ce dès le départ. La relation qui va se nouer entre eux est plus que progressive, mais si elle nous apparaît discrète, elle se révèle étrangement intense. Son personnage est de ceux qui nous font toutes craquer : une belle part de mystère, un sérieux inébranlable mais une sensibilité bien cachée qui fait son apparition aux moments où on s’y attend le moins… mais voilà, il y a Dorian, aussi. Un triangle amoureux, me direz-vous ? Si on veut. Mais tout est tellement naturel entre eux, tellement… réel, que vous pouvez oublier, là encore, vos préjugés sur la question. Chaol a beau être mon chouchou, il est impossible de ne pas aimer Dorian, tout simplement car c’est quelqu’un de… très bien, pour faire court. Il est beau, intelligent, taquin, sensible. Pas cruel pour un sous, et un poil arrogant – mais on aime bien ça, pas vrai ? J’ai apprécié la façon dont il se rapproche de Celaena, curieux de voir qui se cache derrière cette assassineuse (ça fait bizarre, oui, la faute à la VF) au cœur tendre. Il s’intéresse à elle, il veut la comprendre… et c’est juste tout mignon ! Donc comment lui en vouloir ?? On ne peut pas. Alors on prend son mal en patience, on sourit comme des idiots dès que le capitaine de la garde ou le prince se montre avec Celaena, et on vibre d’émotions dès que l’histoire s’intensifie… que ce soit d’une manière ou d’une autre. Oui, en fait, ce livre se vit – il faut le voir pour le croire !

Il y a tant de choses à dire sur ce livre qu’on pourrait écrire un roman rien que pour en parler (bien que l’idée d’un livre consacré à un livre soit bizarre, je vous l’accorde). Du coup, c’est facile de s’éparpiller en en parlant (oui, je me justifie un peu ^^). Mais c’est tellement incroyable de voir les sensations que certains livres, comme celui-ci, peuvent vous faire ressentir ! Quand je dis qu’il se vit, je le pense vraiment, car on passe par toutes sortes d’émotions au fur et à mesure qu’on progresse dans l’intrigue. On est heureux, on est triste, on est en colère, on est stressé. On a le cœur qui bat plus vite, on a le sourire aux lèvres, on a la gorge serrée, ou bien on a envie de taper sur tout ce qui bouge. Et, par-dessus tout, on n’a PAS LA MOINDRE ENVIE de lâcher le livre !! On s’y agrippe, on en devient dépendant. Complètement accro. On tourne les pages, on voit qu’on arrive à la fin, et on est à la fois excité de voir les choses avancer, et déçu de voir qu’il nous reste si peu de temps à passer dans ce monde. Je passe certainement pour une folle hystérique… et je le suis peut-être, pour écrire tout ça ^^ Mais j’ai adoré au-delà de ce que j’imaginais, et décrire ce sentiment est très difficile. Là encore, je pense qu’il faut l’expérimenter pour comprendre :p

544 pages ; 16€
Si vous ne l’avez pas encore compris (mais j’espère pour vous que vous avez saisi, sinon, il y a de quoi s’inquiéter lol) : ce livre est un gros coup de cœur. Il n’y a pas un seul aspect qui m’a dérangé ou m’a déplu… même les personnages détestables font partie de ce qui rend ce livre de qualité vu ce qu’ils soulèvent chez le lecteur ! Tout est absolument maîtrisé et tout est absolument fascinant. En gros, c’est un must-read. A mettre dans toutes les mains !! Alors surtout, surtout, ne passez pas à côté de cette lecture, que vous soyez lecteurs VO… ou lecteurs VF, vu que les éditions La Martinière J. Fiction vont le publier en France le 5 septembre prochain ! N’est-ce pas une bonne nouvelle ? :)

(oh que si ça en est une !!!!)