Les insoumis T3 : Dénouement, d'Alexandra Bracken

Trilogie coup de ♥

Résumé :

Les adolescents ont été décimés par un virus inconnu. Les survivants, dotés de pouvoirs psychiques incontrôlables, ont été parqués dans des camps. Malgré l'attaque du gouvernement qui a réduit leur QG en cendres, Ruby, Liam, Cole et les autres rescapés n'ont pas renoncé à leur projet: libérer les jeunes Psis des camps et révéler enfin la vérité sur le fameux virus. Mais Ruby l'a déjà appris à ses dépends: elle ne peut faire confiance à personne. Et, alors que les tensions grandissent au sein du groupe d'insoumis, son plus vif opposant pourrait bien être Liam, le garçon qu'elle aime...

La Martinière J. Fiction
507 pages ; 17.90€
Publié le 5 mars 2015

Je vous avais promis une nouvelle chronique sur la page facebook du blog et me voilà, tenant ma promesse, avec ce billet sur le troisième et dernier tome des Insoumis, d’Alexandra Bracken. J’ai terminé ce livre il y a déjà plusieurs semaines, ce qui risque de rendre difficile l’écriture de cet avis, donc je m’excuse par avance si celui-ci est un peu court et léger en détails.

Les deux premiers tomes de cette saga m’avaient charmée à un tel point que je les avais retenus comme des coups de cœur. Et si j’ai mis plus de temps à lire ce troisième tome et peut-être même à rentrer véritablement dans l’histoire (le temps de me rappeler de tous les personnages et de ce qui s’était passé dans les tomes précédents), je l’ai quand même énormément, énormément, énormément apprécié.

Ce tome est le dernier et, en bonne fin de saga, il est vraiment intense. Les problèmes atteignent leur paroxysme, la situation est compliquée et les tensions sont fortes au sein même du groupe de Ruby, Liam et compagnie. La confiance est difficile à acquérir et presque encore plus à garder, et les décisions sont loin d’être faciles à prendre car lourdes de conséquences. Vous l’avez donc compris, les émotions sont nombreuses, très fortes, et j’ai souvent eu la gorge serrée et le cœur lourd de lire ce que je lisais. Alexandra Bracken m’a vraiment conquise ; car en plus de nous servir une histoire dure mais captivante, elle a une écriture, un style et des personnages que j’ai adorés du début à la fin.

Cela m’amène donc au point fort d’Alexandra Bracken car non contente d’avoir une écriture fluide et un rythme agréable, ses personnages sont tout simplement incroyables – et surtout incroyablement vrais. Qu’il s’agisse des nouveaux, des anciens, des plus récurrents ou de ceux que l’on voit le moins, tous les protagonistes de cette histoire sont développés de façon à ce qu’ils paraissent réels… et tellement attachants, avec leurs qualités comme leurs défauts, que l’on ne peut que se sentir concernés par ce qui leur arrive. Dans ce livre comme dans les deux précédents, j’ai eu l’impression de vivre leur histoire plutôt que de simplement la lire, et c’est quelque chose qui m’a vraiment marquée. D’autant plus que l’intrigue s’est révélée prenante du début à la fin, que les émotions ont toujours été très fortes et que, dans ce tome particulièrement, Ruby a été une narratrice très agréable à suivre. Plus seule que jamais, elle a néanmoins fait preuve d’un grand courage et elle m’a beaucoup touchée. Mais elle n’a pas été la seule à le faire, car nombreux sont les personnages qui m’ont émue à travers leur passé.

Ce que je peux dire enfin, même plusieurs semaines après avoir terminé ce livre et donc cette saga, c’est que ce final a été à la hauteur de mes espérances. Ce dernier tome n’a pas tout résolu mais la situation a le potentiel d’évoluer et je pense que l’auteur ne pouvait pas terminer autrement sa trilogie. Si tout s’était miraculeusement dénoué, cela aurait semblé trop simple. Et les choses n’ont jamais été simples dans cet univers où la cruauté atteint des sommets inimaginables et où les victimes sont considérées comme les bourreaux, enfermées et traitées comme des animaux (ce qui ne va pas sans nous rappeler la seconde guerre mondiale et ses fameux camps de concentration).

Je terminerai cet avis en vous conseillant de lire cette saga ou plus particulièrement ce dernier tome si vous avez déjà eu le plaisir de découvrir les deux premiers. C’est une dystopie incroyablement forte qui ne pourra que vous toucher.

Throne of glass T2 : Crown of Midnight (Keleana, la reine sans couronne), de Sarah J. Maas

Coup de ♥

Résumé (VF) :

Après un an d’emprisonnement dans les mines de sel, Keleana a gagné sa liberté en devenant l’assassineuse attitrée du roi. Pourtant, Keleana est loin d’être dévouée à la couronne… Et jouer le jeu du simulacre est d’autant plus difficile que les ordres du roi l’obligent à menacer ceux qu’elle voudrait protéger. Les forces obscures qui menacent l’équilibre du monde, cependant, l’obligeront à faire un choix, au péril de sa vie…

Bloomsbury
424 pages ; 10.07€
Publié le 15 août 2013

Crown of Midnight… que dire à propos de ce livre si ce n’est qu’il est parfait, terriblement, délicieusement, incroyablement et parfaitement parfait ?? Et croyez-moi, je n’exagère pas. J’ai eu de nombreux coups de cœur, j’ai adoré beaucoup de livres et de séries, mais je crois que, comme Throne of Glass a été mon plus gros coup de cœur de 2013, Crown of Midnight sera mon plus gros coup de cœur de 2014. Cette série possède quelque chose de magique qui fait qu’on ne lit pas seulement l’histoire : on la vit. Pendant quelques heures, on ressent ce que ressentent les personnages, on pense comme eux, on vit avec eux, bref, on fait partie de leur monde… et le retour à la réalité est souvent difficile. Alors vous voilà prévenus : commencez cette série, commencez ce tome… et vous aurez beaucoup de mal à en ressortir. Difficile de se remettre d’une telle lecture !

Celaena est l’une des héroïnes qui me touchent le plus… si ce n’est pas l’Héroïne qui me touche le plus. Ce n’est pas quelqu’un de bien à proprement parlé, loin de là, mais cette facette de sa personnalité fait partie d’elle et on l’aime comme ça. Dans le tome précédent, on avait découvert que derrière son statut d’assassin, elle était une jeune fille tendre, attachante et adorable. Dans ce tome-ci, on la retrouve telle qu’on l’a connu dans Throne of glass, mais on découvre aussi ce qui a fait d’elle l’assassin le plus redouté du royaume : son sang-froid, sa détermination, la noirceur qui peut parfois la posséder et la conduire à faire des choses terribles. C’est aussi effrayant qu’excitant parce que ça la rend complexe, intrigante, et, si c’est possible, encore plus touchante.

L’intrigue est encore une fois tellement riche et passionnante qu’on y plonge avec délice. Celaena est devenue l’assassineuse officielle du roi et, par conséquent, elle se doit d’obéir à ses ordres… c’est-à-dire éliminer tous ceux qui pourraient représenter une menace pour le roi. Si elle s’y refuse, le roi tuera tous ceux à qui elle tient au château. Mais comment se résigner à faire le sale boulot pour quelqu’un qu’on méprise par-dessus tout ? Celaena est partagée et on l’est tout autant, ce qui rend chaque action, chaque révélation et chaque retournement de situation aussi stressant et excitant que lourd de sens. Parallèlement, l’intrigue du premier tome continue autour des terribles plans du roi et surtout de la magie. Mais vous en dire trop pourrait vous gâcher la surprise ou, en tout cas, vous entacher le plaisir de le découvrir par vous-mêmes lors de votre lecture, alors je me contenterais de vous dire que c’est exquis. Certains éléments sont réellement étonnants, d’autres sont un peu prévisibles… mais tous, et je dis bien tous, valent le coup. Sarah J. Maas a tout orchestré de façon à délicieusement torturer ses lecteurs, et en 400 pages, on rit autant qu’on pleure. On a des frissons, des papillons dans le ventre et un sourire niais sur le visage pour, juste après, se retrouver le cœur brisé et la gorge serrée d’émotions. Et c’est aussi terrible que magnifique, tout comme ce livre et cette série sont terribles et magnifiques. Du haut niveau en Young Adult… ou du haut niveau tout court, peut-être.

Ceci étant dit, vous vous dites sûrement qu’il manque quelque chose à ma chronique. Et vous avez raison. Ça se résume à un deux mots : CHAOL <3 les personnages. Certains sont touchants et adorables, d’autres sont détestables, certains sont prévisibles, d’autres étonnants, mais tous sont tellement, tellement réels. J’ai parlé de Celaena donc je ne reviendrais pas sur le fait que c’est un personnage très complexe, très riche, et touchant dans toutes ses nuances ; mais je n’ai pas parlé des autres personnages. Je vais commencer par Nehemia et Dorian, parce qu’ils sont importants et que je les ai adoré. On ne voit pas beaucoup la princesse Nehemia, mais son amitié est importante pour Celaena et cet aspect, bien que discret, est touchant et bien travaillé. On découvre pas mal de choses sur la princesse et son rôle dans l’histoire, et tout ça nous permet de bien avancer dans l’intrigue globale, ce qui est tout simplement génial. Du côté de Dorian, une intrigue va tourner tout autour du prince et le moins que l’on puisse dire, c’est que tout ça ne le rend que plus intéressant. Déçu par le rejet de Celaena et un peu perdu dans la situation dans laquelle il se trouve, on le voit néanmoins déterminé à tourner la page et surtout à prendre en main ses responsabilités. C’est quelqu’un que j’ai toujours aimé, et que j’étais heureuse de retrouver dans ce rôle… même si, eh bien, il y a Chaol. Et que…

CHAOOOL ! ♥ Ce personnage mérite son paragraphe bien à lui tellement il est… eh bien, tellement il est Chaol. Je ne sais même pas comment le décrire tellement il est craquant, charmant, touchant… alors je vais surtout me contenter d’évoquer sa relation avec Celaena. Depuis le premier tome, on sent qu’il y a quelque chose entre eux. Une certaine alchimie, un lien aussi discret que puissant… et ce lien, on le retrouve décuplé dans ce tome, pour notre plus grand bonheur – même si ça a tendance à malmener nos pauvres petits cœurs qui ne peuvent s’empêcher de battre trop fort. Ce que j’aime tellement dans la façon dont Sarah J. Maas a choisi de développer cette relation, et plus globalement ses personnages, c’est que ça coule tout seul. Tout semble naturel, rien n’est forcé, les personnages se rapprochent doucement et si quelque chose doit se faire, eh bien cela se fait. Pas de chichi, pas de complications inutiles, juste ce qu’il faut. Et c’est ainsi qu’un simple effleurement, un simple regard ou un simple sourire vous chamboule. Enfin, c’est ce qui s’est passé pour moi. Et c’était juste parfait. Absolument parfait, à un point que vous n’imaginez peut-être pas. Certains penseront peut-être que j’exagère, avec un goût particulier pour les démonstrations. Mais non, je vous jure… c’était parfait ! ;)

Bon, ça va être difficile de résumer tout ça. J’ai l’impression de ne vous avoir rien dit, de n’avoir rien su vous dire, alors que j’ai quand même fait de bons paragraphes… mais c’est difficile de mettre des mots sur tout ce qu’on peut éprouver pendant une telle lecture. Alors ce que je peux vous dire, c’est que le mot « adorer » est faible, et que cette série est un must-read. Alors lecteurs VO ou VF, si ce n’est pas déjà fait, jetez-vous dessus. Quant à ceux qui ne lisent pas en VO mais qui ont déjà lu Keleana l’assassineuse, ce tome sort dans quelques jours sous le titre de Keleana, la reine sans couronne, à savoir le 28 août. Alors GO !!

Crown of Midnight a fait l’objet d’une lecture commune avec The Notebook 14. Pour voir son avis, c’est par là !

Les insoumis T2 : Le chemin de la vérité, d'Alexandra Bracken

Coup de ♥

Résumé :

Dans un futur proche, les adolescents ont été décimés par un virus inconnu, le NIAA. La plupart des survivants, dotés de pouvoirs psychiques incontrôlables, ont été parqués dans des camps. D'autres, regroupés dans la Ligue des enfants, luttent pour leur liberté. Au sein de la Ligue, Ruby, capable de contrôler les esprits, se bat pour la fermeture des camps. Sa mission ? retrouver une clé USB contenant des informations ultra-secrètes impliquant le gouvernement dans la propagation du virus. Mais son pire ennemi est en elle, car ses pouvoirs grandissants pourraient bien prendre le pas sur sa raison. Et sur son humanité.

La Martinière J. Fiction
507 pages ; 16.50€
Publié le 20 mars 2014

Le premier tome des Insoumis m’avait laissé un souvenir assez éprouvant et ce deuxième tome est bien parti pour me marquer de la même façon. En général, les dystopies ne sont pas joyeuses, c’est même le contraire : les récits sont relativement difficiles et beaucoup d’émotions en ressortent. Mais cette saga est peut-être la plus dure que j’ai lue ces dernières années car non seulement le thème est loin d’être léger, mais en plus l’auteur ne prend pas la peine de nous ménager. Le temps de 500 pages, on souffre avec les personnages.

Cette saga est la seule que j’ai lu d’Alexandra Bracken mais quelque chose me dit que cette auteur est maître dans l’art de faire souffrir ses lecteurs ou, en tout cas, de les embarquer sans difficulté dans une intrigue qu’ils vivront en même temps que les personnages. J’avoue qu’au début, j’ai eu du mal à me souvenir avec précision de ce qui avait conduit Ruby à entrer dans la Ligue des enfants (en dehors du cliffhanger de la fin, que je n’ai par contre jamais réussi à oublier), mais passé les premières pages, je me suis totalement immergée dans l’univers des Psi… un univers aussi terrible que captivant, et qui, je crois, n’a pas fini de nous surprendre.

Le chemin de la vérité (titre de ce second tome) est relativement différent du premier livre de la série. Dans ce tome, on retrouve Ruby au sein de la Ligue des enfants et donc plus forte, plus  distante et plus professionnelle que celle qu’elle était. Elle ne veut pas s’attacher aux autres et elle ne veut pas que les autres s’attachent à elle. Mais certaines personnes ont le don de briser vos défenses, et c’est ce qui se passe ici : au fur et à mesure qu’on avance dans l’intrigue, on fait la connaissance de nouveaux personnages, on en retrouve d’autres, et on se lie à eux doucement, de façon très naturelle. C’est l’un des gros points forts de l’auteur : aucun de ses protagonistes ne nous laisse indifférent. On s’y attache ou on les déteste selon les cas, mais on ressent tout un tas de choses et c’est ça qui nous rend si sensible à ce qu’ils vivent. On a envie qu’ils soient heureux, on veut les protéger, les serrer dans nos bras… mais tout ne se passe pas toujours comme on le voudrait, et c’est douloureux. On notera d’ailleurs une nouvelle fin à couper le souffle qui m’aura, une fois de plus, mis les larmes aux yeux…

Ruby est une narratrice que j’ai beaucoup appréciée. C’est un personnage fort mais en même temps très fragile. Ses pouvoirs la conduisent à faire des choses qu’elle ne cautionne pas toujours et elle a énormément de mal à se le pardonner. Elle est effrayée par ce qu’elle est capable de faire mais aussi par ce qu’elle ressent quand elle le fait…. et c’est peut-être ça qui la rend aussi touchante : la peur qu’elle éprouve à l’idée de succomber à ses pouvoirs, et ainsi de perdre son humanité. C’est quelqu’un tout en nuances, qui se veut parfois insensible, mais ressent finalement tant de choses qu’il lui est impossible de ne pas se soucier des autres… d’autant plus que les « autres » en question sont eux-mêmes terriblement attachants. Que ce soit Vida, que j’ai beaucoup aimé, ou Jude, mon petit coup de cœur parmi les nouveaux.

Ah, il y a tant de choses à dire sur cette histoire que j’en perds mes mots ! Je pense que j’aurais beau faire tous les efforts possibles et inimaginables pour vous pondre une chronique digne de ce nom, je n’arriverais pas à en parler correctement. J’ai envie de tout vous dire mais en même temps, ce serait vous raconter toute l’histoire et ça, c’est quelque chose que je me refuse. Mais sachez que ce tome est tout en sentiments. Quand je dis qu’on souffre pendant 500 pages, c’est vraiment le cas : j’ai plus d’une fois eu les larmes aux yeux, la gorge serré, et le ventre noué d’émotions. Sans parler des quelques fois où j’ai eu envie de taper sur les personnages, de leur faire un câlin, ou de jeter mon livre par la fenêtre. L’histoire est tellement prenante et haletante que, si je n’avais pas eu beaucoup de boulot à côté, je n’en aurais fait qu’une bouchée. Vraiment. L’intrigue est captivante, l’univers est sombre, dur et abouti, les personnages sont vrais, adorables et profonds, l'histoire est dure mais regorge aussi d'espoir, et… et puis il y a le style de l’auteur, qui apporte une touche d’émotions supplémentaire au récit (comme s’il n’y en avait pas déjà assez… pauvres de nous !).

Tout ça m’amène donc à conclure ceci : cette saga est à lire et à faire lire. Elle est loin d’être évidente et elle n’est certainement pas à proscrire à ceux qui veulent une bonne lecture pour se détendre… mais derrière la société futuriste qui est mise en scène se cache de réels sujets, des sujets sur lesquels il est important de réfléchir. Donc chapeau bas à l’auteur et merci, merci à La Martinière J. Fiction d’avoir publié cette saga. J’attends désormais le troisième tome avec impatience…

Résultats du concours Anna et le french kiss !

Félicitations à Elo Dit et Bouquinons qui remportent chacune un exemplaire

du merveilleux Anna et le french kiss !

Un grand merci à tous pour vos participations, vos gentils mails et votre enthousiasme à propos de ce livre ! Vous savez que cette histoire me tient énormément à coeur et j'aurais adoré pouvoir vous la faire découvrir à tous... malheureusement je n'avais que deux exemplaires à vous faire gagner :/ J'espère tout de même que ça ne vous empêchera pas de le lire et que vous aurez la possibilité de vous l'offrir car il est sincèrement génial. Vraiment vraiment.

Encore un grand merci à La Martinière J. Fiction et à vous tous ! Et à bientôt pour, peut-être, un prochain concours... et pleins de chroniques et d'articles en tout genre en attendant ;)

[TERMINE] Concours : Anna et le french kiss !

CONCOURS TERMINE : résultats ici !

Bonjour à tous, petite surprise en ce début de semaine avec un nouveau concours, et pas des moindres… puisque le blog vous permet cette fois de remporter 2 exemplaires de l’un de mes plus gros coups de cœur de ces dernières années, j’ai nommé :

Anna et le french kiss !

Quoi de mieux pour fêter la St Valentin (certes, un peu en retard xD) que de découvrir « l'une des plus tendres histoires d'amour qui m'ait été donnée de lire » ?!

Vous n’êtes pas sans savoir que ce livre de Stephanie Perkins est tout simplement l’un de mes livres chouchous depuis que je l’ai découvert en anglais, il y a déjà plus de 2 ans. Je n’ai jamais réussi à me le sortir de la tête et depuis, je n’arrête pas de vous en parler… le fait qu’il soit sorti en français – et qu’il ait reçu d’aussi bonnes critiques ! – m’ont d’ailleurs rendue presque aussi heureuse que si c’était moi qui l’avais écrit, c’est dire !

En tout cas, je remercie les éditions de La Martinière J. Fiction pour avoir pris l’excellente initiative de le publier et pour m’avoir permis d’organiser ce superbe concours. Parce que bon, vous donner envie c’est bien, vous permettre de le lire… c’est mieux !

D’ailleurs, n’hésitez pas à aller aimer la page facebook des éditions La Martinière J. Fiction ainsi que celle du blog L0raah Books pour toujours plus de surprises et de partages autour de la lecture ;)

Maintenant, passons aux choses sérieuses. Pour participer, c’est tout simple, il suffit de m’envoyer un e-mail à noevus32@orange.fr avec :

- « Concours Anna » en objet du mail

- vos coordonnées postales (nom, prénom, adresse, pays)

- éventuellement un pseudo pour l’annonce des gagnants (sinon votre prénom suivi de la 1^e lettre de votre nom et de votre n° de département seront utilisés par défaut)

- et la réponse à cette question toute bête mais qui me rend très curieuse : 

 Qu’est-ce qui vous attire dans ce livre (que dis-je, dans cette superbe, magnifique et merveilleuse histoire) ?! 

Pour en savoir plus sur ce livre et avoir mon avis, rendez-vous ici et ici :)

Le concours est ouvert à la France, la Suisse et la Belgique et vous avez jusqu’au dimanche 16 mars INCLUS pour m’envoyer vos participations. Vous pouvez également tenter votre chance chez Forbidden Book où 3 exemplaires sont mis en jeu !

Bonne chance à tous…

et à très vite sur le blog !

PS : il est évident qu’un mail ne contenant pas un minimum de politesse ne sera pas pris en compte… tout comme ceux qui ne contiendraient pas l’ensemble des éléments demandés. Donc à vérifier avant d’envoyer ;)

Vertige, d'Amie Kaufman et Meagan Spooner

Résumé :

Lilac LaRoux est la richissime héritière de l'une des plus grandes entreprises du monde connu. Tarver, lui, n'est qu'un soldat intergalactique sans fortune. Ils n'auraient jamais dû se croiser. Encore moins se connaître... Mais lorsqu'ils se retrouvent seuls sur une planète inconnue et déserte après le crash de leur vaisseau, Lilac et Tarver sont obligés d'unir leurs forces. Et quand d'étranges phénomènes menacent de leur faire perdre la raison, ils doivent apprendre à se faire confiance. A se livrer. Aux confins d'une lointaine galaxie, des sentiments jusqu'alors interdits pourraient bien être la clé de leur survie...

La Martinière J. Fiction

379 pages ; 15.90€

Publié le 31 octobre 2013

Alors, par où commencer ? Vertige est un livre étonnant, et si la quatrième de couverture résume bien la base de l’histoire, elle est loin de prendre en compte l’étendue de ce qui attend le lecteur dans ces presque 400 pages. J’ai vraiment passé un excellent moment de lecture et je vous le recommande si vous avez les jolies histoires d’amour… mais aussi et surtout les personnages forts et touchants, les intrigues abouties et les univers aussi spéciaux que captivants ; car oui, ce livre contient tout cela… et peut-être même plus !

Lilac est la fille unique de l’homme le plus puissant de la galaxie, riche héritière des industries LaRoux. Tarver, lui, est un jeune soldat intergalactique qui n’a rien à voir avec la haute société et ne doit sa présence sur le vaisseau qu’à sa récente affectation en tant que commandant. Ces deux n’ont donc rien en commun mais quand l’Icare (le vaisseau sur laquelle ils voyagent) a un accident, eux seuls réussissent à s’en sortir… atterrissant sur une planète inconnue qui porte des marques de terraformation (le processus qui permet aux humains d’y vivre) mais semble pourtant déserte. Animés par l’espoir de trouver un moyen de contacter le père de Lilac, ils vont malgré tout parcourir cette terre qu’ils ne connaissent pas et tenter, aussi bien que mal, de survivre dans cet univers étrange... tout en apprenant à s’apprivoiser, lentement.

Comme je l’évoquais plus haut, il est assez difficile de parler de ce livre ou en tout cas d’en parler de façon juste et fidèle. En fait, c’est assez incroyable la façon dont les deux auteurs ont mélangé les genres afin d’arriver à créer cet univers relativement complexe qui mêle dystopie, science-fiction et romance… auquel s’ajoute un brin de fantastique venant faire douter le lecteur sur la nature des évènements. Surnaturel ou pas ? A découvrir et à méditer… mais ce qui est sûr, c’est qu’on se pose énormément de questions. Sur la planète, sur les activités du père de Lilac, sur ce qui est arrivé au vaisseau et sur ce qui va arriver à nos deux personnages principaux, qu’ils arrivent à fuir cette planète ou pas, d’ailleurs…

Ce livre est très difficile à lâcher une fois qu’on le commence car l’intrigue, bien que simple, ne cesse de capter notre intérêt tout au long du vivre. Elle est prenante, elle est grisante, elle est remplie d’émotions et de suspens… de quoi nous donner le vertige ! (Bonjour le jeu de mots pourri, ahah !) Mais blague mise à part, l’histoire est effectivement passionnante et les deux auteurs parviennent sans mal à nous faire ressentir chaque émotion éprouvée par les personnages. Le fait que les points de vue alternent entre celui de Tarver et celui de Lilac les rend, à nos yeux, encore plus touchants qu’à l’origine, notamment en nous aidant à cerner leurs réactions et leurs ressentis, qui d’un point de vue extérieur auraient pu nous énerver à plus d’un égard – et là, je pense surtout à Lilac, qui aurait pu paraître exaspérante tant elle s’attache à paraître hautaine et garce auprès de Tarver, au début du livre – mais restent finalement compréhensibles. L’histoire se concentre du coup sur ces deux personnages, sur leur évolution, la progression de leurs sentiments… et leur alchimie se révèle si touchante et leurs interactions si agréables – tantôt émouvantes, tantôt hilarantes – que nous ne regrettons à aucun moment l’absence d’autres protagonistes. Tarver et Lilac se suffisent à eux-mêmes, adorables, touchants, mignons, têtus et agaçants, mais dans le bon sens du terme (j’ignore si le terme agaçant a un « bon » sens mais s’il y en a un, il prendrait tout son sens ici) !

En bref : ils ont leurs défauts, ils sont bornés, mais on les adore, on a envie de les chouchouter, de les voir s’aimer, de les voir heureux… mais les auteurs ne leur facilitent pas la tâche et par la même occasion n’épargnent pas nos petits cœurs. Ce qui rend tout ça encore plus palpitant. Et je ne parle même pas des extraits de l’interrogatoire de Tarver, qui viennent s’intercaler entre les chapitres et sont sources d’une bonne dose de stress… un stress qui va crescendo jusqu’à son paroxysme ! De quoi nous dissuader de stopper notre lecture ; ce dont on n’a, dans tous les cas, pas envie ;)

Vertige est à la fois exactement ce à quoi je m’attendais et en même temps bien plus que cela. J’ai retrouvé les éléments que j’espérais retrouver mais j’ai souvent été surprise par la tournure des évènements et encore plus par les personnages, dont la personnalité m’a vraiment charmé – que ce soit celle de Lilac, plus forte et touchante que ce à quoi je m’attendais, ou celle de Tarver, dont je suis tombée sous le charme. En résumé, ce livre est à la limite du coup de cœur, ou peut-être même que ça en est un, je ne sais pas… mais j’ai vraiment adoré ma lecture et je vous la recommande très fortement. Elle vaut le coup pour une multitude de raisons et tout le monde, ou presque, peut y trouver son bonheur. Que vous soyez adeptes de romance, de science-fiction ou de bons moments de lecture, tout simplement :)